Il y a 50 ans tout juste, Apollo 11 décollait pour rejoindre la Lune. Cinq décennies plus tard, l’Amérique de Donald Trump ambitionne d’y poser de nouveau le pied. Nom de code cette fois, Artemis, sœur jumelle d’Apollo.
Le 16 juillet 1969, Apollo 11 était lancée en Floride. Cinquante ans plus tard, une nouvelle mission se prépare à Cap Canaveral.
“Avec ce nouveau programme, appelé Artemis, du nom de la sœur jumelle d’Apollo, nous allons envoyer le prochain homme et la première femme sur le pôle sud de la Lune”, explique Jim Bridenstine, l’administrateur de l’agence spatiale américaine.
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La dernière phase d’Artemis est prévue pour 2024 et comptera trois étapes. La première sera non habitée avec un vol test du véhicule spatial Orion, avant une deuxième mission autour de la Lune, puis une troisième avec des astronautes à bord.
Ces trois missions seront lancées par la plus grande fusée de tous les temps, le Space Launch System (SLS), dont la construction a pris du retard. “Nous en sommes au milieu de nos essais, de notre vérification et de notre validation, pour nous assurer que nos systèmes au sol répondent aux exigences et soutiennent pleinement le véhicule aérien”, précise Charlie Blackwell-Thompson, directeur du projet Artemis.
Contrairement au programme Apollo, la Nasa veut cette fois assurer une présence durable sur la Lune en s’associant à d’autres agences spatiales et à des sociétés privées. L’objectif est de construire une infrastructure sur le sol lunaire pour extraire de l’eau, de l’oxygène et de l’hydrogène.