L’agriculture togolaise se porte bien. C’est ce qu’on pourrait dire à la suite des résultats du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa) présentés en début de semaine par le ministre en charge de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi.
Au regard des indicateurs, selon le ministre, il y a une « parfaite maîtrise de la sécurité alimentaire avec une nette stabilité et une disponibilité des produits agricoles sur l’ensemble du territoire national. »
En termes de croissance agricole pour l’année 2015, elle est de l’ordre de 5,8 %, contre 6 % prévue dans les engagements qui étaient pris. Un léger fléchissement, dû aux contraintes naturelles diverses, déclare-t-il ; avant d’ajouter plus loin, « ce qui est intéressant, c’est que de façon cumulative, nous avons réalisé des excédents de production de l’ordre de 21 %, faisant en sorte que le Togo se soit positionné comme un pays fournisseur de denrées agricoles, surtout les denrées sèches au niveau de la sous-région. »
Après ce nouveau cap franchi, le Gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il compte définir une nouvelle démarche qui non seulement prend en compte les résultats du PNIASA, mais aussi intègre les grandes lignes de l’orientation du chef de l’État, amenant à une « forte implication du secteur privé pour monter sur l’ensemble du territoire national des usines de transformation avec un label togolais », a-t-il confié.