Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Après Simone Gbagbo, Alassane Ouattara va gracier 3 000 prisonniers

Facebook
Twitter
WhatsApp

Pour la fête nationale de la Côte d’ Ivoire, comme à l’accoutumée, Alassane Ouattara accordera la grâce présidentielle à des détenus de droit commun. L’information a été livrée par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 24 juillet 2019.

“Au titre du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, le Conseil a adopté un décret accordant la grâce présidentielle à des détenus de droit commun”, a annoncé le ministre de la Communication et des Médias. Et Sidi Tiémoko Touré d’ajouter : “Le ministre de la Justice est en train de travailler sur le sujet, mais ce seront approximativement 3 000 personnes qui seront concernées par cette relaxation qui est annoncée.”

Lire aussi: Côte d’Ivoire : le cadeau d’Ivanka Trump à Alassane Ouattara

L’année dernière, Alassane Ouattara avait pris la décision d’amnistier 800 prisonniers de la crise postélectorale, parmi lesquels l’ancienne Première dame, Simone Ehivet Gbagbo. “Il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix”, a expliqué le chef d’État ivoirien lors de son discours à l’occasion de la célébration du 58e anniversaire de la Côte d’ Ivoire. Cette loi d’amnistie prise par Alassane Ouattara visait à décrisper le climat politique à deux ans de l’élection présidentielle d’octobre 2020.

“Le père de la Nation, le président Félix Houphouët-Boigny, disait qu’il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix. C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j’ai procédé, ce lundi 6 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie. Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens, poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’ État commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en qualité de président de la République”, avait déclaré Alassane Ouattara.

afrique-sur7.fr