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Arrêt du tabac : les scientifiques ont trouvé une méthode pour l’arrêt express

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Des scientifiques américains ont créé un vaccin qui pourrait aider à lutter contre l’addiction à la nicotine. La substance détruit la nicotine avant qu’elle ne pénètre dans le cerveau. Les conclusions des études ont été publiées dans la revue Science Advances.

Arrêt, tabac, scientifiques, «C’est une approche très prometteuse pour la lutte contre le tabagisme, car elle permet de stopper la dépendance à la nicotine sans souffrir d’un manque. Notre substance fonctionne dans la circulation sanguine et non dans le cerveau, ce qui la rend relativement sans danger du point de vue des autres effets secondaires», a fait savoir Olivier George de l’Institut de recherche Scripps aux États-Unis.

Olivier George et ses collègues ont accidentellement découvert l’enzyme NicA2 qui est capable de détruire la nicotine. Les chercheurs ont modifié un peu sa structure et ont examiné comment il interagira avec le principal «poison» du tabac.

Les expérimentations ont montré qu’il décomposait la quasi-totalité de la nicotine se trouvant dans l’organisme de la personne ou de l’animal, mais laissait des traces de cette substance ce qui aide à éviter le symptôme de sevrage. En outre, les scientifiques ont essayé de découvrir si la version modifiée de cette substance pouvait aider les patients à lutter contre l’addiction à la nicotine.

Pour cela, ils ont élevé quelques dizaines de rongeurs et les ont accoutumés à boire de l’eau contenant de la nicotine. Pour obtenir une autre dose de «tabac», l’animal devait appuyer sur un levier qui dans 30% des cas activait non pas l’abreuvoir mais des électrodes connectées au sol de la cage, ce qui provoquait un choc électrique assez douloureux pour le rongeur.

Les rats, qui ont développé une dépendance à la nicotine, ont ignoré le choc électrique et ont essayé d’appuyer sur le levier le plus souvent possible. L’introduction de NicA2-J1 dans leur circulation sanguine a radicalement changé la donne. Les animaux ont nettement réduit la fréquence des clics et ont progressivement cessé d’avoir envie d’extrait de tabac.

Selon la revue Science Advances, Olivier George et ses collègues envisagent de lancer des essais cliniques avec des volontaires.