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« Assassin » : une statue de Christophe Colomb dégradée par des antiracistes à Rouen

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Tout comme aux Etats-Unis, des militants antiracistes ont dégradé une statue de Christophe Colomb à Rouen le 23 juin. Elle a été recouverte de peinture rouge et taquée d’inscriptions telles que « assassin », « meurtrier », « esclavagiste » et « violeur » aux côtés d’autres navigateurs comme Jacques Cartier, James Cook, Fernand de Magellan ou encore Marco Polo.

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Cet acte de vandalisme s’inscrit dans la vague de controverse actuelle sur l’héritage mémoriel et la mise en avant de certaines figures historiques, notamment celles liées à l’époque coloniale, notamment celle de Christophe Colomb revient. 

Le découvreur de l’Amérique est accusé d’être à l’origine du massacre des populations indigènes d’Amérique et de pillages de masse. Cette vision documentée par de nombreux historiens est de plus en plus partagée dans l’opinion publique, selon Le Parisien.

Le média rapporte qu’une statue du navigateur génois avait tour à tour été décapitée à Boston, vandalisée à Miami et une autre jetée dans un lac à Richmond en Virginie en juin.

Pour l’ancien maire de Paris Jacques Chirac fortement attaché aux cultures amérindiennes, l’expédition de Colomb en 1492 n’a rien d’un grand moment de l’histoire, c’est une « calamité » avait-il répondu au roi d’Espagne. « J’ai l’intention d’organiser une grande exposition sur les Indiens qu’il a massacrés », avait-il ajouté. Il avait même refusé que la Ville célèbre les 500 ans de la découverte de l’Amérique en 1992. 

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Toutefois, cet acte n’est pas approuvé par tous. La mairie de Rouen a déploré cette dégradation auprès du site local Actu.fr, sans toutefois vouloir porter plainte. 

« Débattre d’un sujet est toujours légitime, cela peut néanmoins se faire sans vandalisme ! ».

« Nous n’avons pas à faire ça. (…) Tous ensemble, on doit s’interroger sur les noms de rues, les statues qui honorent ces figures controversées. Faut-il les enlever ? Faut-il les laisser au nom de l’Histoire de la France, de l’Afrique, de notre Histoire commune ? C’est un débat que nous devons avoir », a fait remarquer Miss Attoua, une figure du mouvement Floyd à Rouen citée par Actu 17.