Blaise Compaoré est accusé pour son rôle dans l’assassinat de son frère d’arme et ancien président du Faso, Thomas Sankara, dont il avait pris la succession.
Cet assassinat n’est pas facile à digérer pour la famille du défunt et pour les hommes intègres. Traduit en justice, Blaise Compaoré est condamné à la perpétuité.
Même son exil en Côte d’Ivoire et son obtention de la nationalité ivoirienne n’a pas pu cicatriser les plaies de ses compatriotes. Des militants de droits humains ont exigé son arrestation lors de son séjour à Ouagadougou.
L’ancien président du Faso, Blaise Compaoré s’est adressé à ses compatriotes. Dans une lettre, l’ex-locataire du Palais de Kosyam s’est dit heureux de refouler la terre de ses aïeux.
Blaise Compaoré qui vit à Abidjan a appelé à l’union sacré et la réconciliation de tous les fils et filles du pays afin de faire face aux défis sécuritaires qui menacent l’existence même du Faso. Et pour y arriver, l’ex-dirigeant montre le chemin à suivre : « Pour ma part, je demande pardon au peuple pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Isidore Noel Sankara », peut-on lire dans cette lettre.
« J’assume et je déplore, du fond de mon cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon », a-t-il poursuivi.
