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Assassinat du président haïtien : du nouveau dans l’affaire

Crédit Photo : Lapresse

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Taïwan a annoncé vendredi que 11 suspects recherchés dans l’enquête sur l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse, étaient entrés par effraction dans le périmètre de son ambassade à Port-au-Prince, avant d’y être interpellés par la police haïtienne.

La porte-parole du ministère taïwanais des Affaires étrangères, Joanne Ou, a expliqué que l’ambassade avait été fermée mercredi “pour des raisons de sécurité” à la suite du meurtre. “A l’aube du 8 (juillet), la sécurité de l’ambassade a découvert qu’un groupe d’hommes armés étaient entrés par effraction dans la cour de l’ambassade”, a-t-elle dit à l’AFP. “Le personnel de sécurité en a immédiatement informé le personnel de l’ambassade et la police haïtienne.”

“L’opération a été rondement menée”

“A la demande du gouvernement haïtien, et afin d’aider à l’interpellation des suspects, l’ambassade a donné à la police haïtienne l’autorisation d’entrer dans le périmètre de l’ambassade.”

Dans un communiqué posté sur son site internet, l’ambassade de Taïwan à Port-au-Prince décrit les hommes comme des “mercenaires” et des suspects dans l’assassinat. “La police a lancé une opération vers 16 heures (20 heures GMT jeudi) et est parvenue à arrêter 11 suspects”, explique l’ambassade dans son communiqué.

“L’opération a été rondement menée”, poursuit l’ambassade en qualifiant aussi l’assassinat de “cruel et barbare”. L’ambassade de Taïwan à Haïti se trouve non loin de la résidence où Jovenel Moïse a été assassiné.

Un des seuls pays au monde à reconnaître Taïwan

Haïti est un des 15 pays au monde qui continue de reconnaître diplomatiquement Taïwan, plutôt que la Chine populaire. Celle-ci considère toujours Taïwan comme une partie de son territoire qui a vocation à revenir dans son giron, et ce même si l’île suit son propre destin depuis 1949.

Les relations se sont dégradées avec l’arrivée au pouvoir à Taïwan en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, issue d’un parti traditionnellement hostile à Pékin. Le gouvernement chinois ne cesse d’oeuvrer à l’isolement international de Taïwan, en tentant sans relâche d’attirer à lui les derniers alliés diplomatiques de l’île.

Avec Europe1