Au Royaume-Uni, 30 cas de caillots sanguins auraient été identifiés chez les personnes vaccinées avec la solution d’AstraZeneca. Jeudi, dans un avis publié en ligne, la MHRA a indiqué, au 24 mars, avoir reçu les signalements de 22 cas de thromboses veineuses cérébrales et huit autres cas de thromboses associées à un déficit de plaquettes, sur un total de 18,1 millions de doses administrées. Concernant le vaccin développé par Pfizer/BioNTech, aucun signalement similaire n’a été reçu.
L’agence britannique du médicament souligne toutefois que les avantages de la vaccination l’emportaient sur ce risque « très faible ».
« Le risque d’avoir ce type de caillots sanguins est très faible », a-t-elle souligné. « Les bénéfices des vaccins contre le Covid-19 continuent de surpasser les risques », la vaccination étant « la seule manière efficace de réduire les décès et les formes graves de la maladie », a-t-elle ajouté. Plus généralement, « le nombre et la nature des effets indésirables signalés jusqu’ici ne sont pas inhabituels comparés à d’autres types de vaccins utilisés couramment », selon elle.
Après des cas graves de formation de caillots sanguins, plusieurs pays ont supendu les injections avec le vaccin AstraZeneca, développé avec l’université d’Oxford. C’est le cas des Pays-Bas qui ont annoncé hier 2 avril suspendre temporairement le vaccin pour les moins de 60 ans, à la suite d’une décision similaire prise mardi en Allemagne.
20 Minutes rapporte que mi-mars, le gendarme européen du médicament (EMA) avait jugé que le vaccin AstraZeneca était « sûr et efficace » et qu’il n’était « pas associé » à un risque plus élevé de thrombose et précisé mercredi n’avoir trouvé aucun facteur de risque spécifique tels que l’âge, le sexe ou les antécédents médicaux.
