Neuf mois, cela paraît amplement suffisant pour trouver le prénom idéal pour votre futur enfant, mais un petit coup de pouce ne fait pas de mal. En effet, entre les désaccords des parents, ou tout simplement le manque d’inspiration, il n’est pas si évident de trouver le prénom parfait pour sa progéniture. À l’ère où l’on trouve l’amour ou un nouveau job en quelques clics, pourquoi ne pas se laisser guider par la tech pour dénicher une idée de prénom ?
Si l’expérience vous tente, le principe est simple et gratuit. Il vous suffit de vous rendre sur le site Names I Like et d’accepter de préciser le sexe de votre futur enfant, et de répondre à un questionnaire composé de 20 questions.

Ces questions sont en réalité des suggestions de prénoms à choisir. Par exemple, entre Karim, Baptiste, Joseph et Lohan, lequel choisiriez-vous parmi ces prénoms ? Un brin cliché peut-être, mais manifestement efficace vu le succès de ce site.
À l’issue de ce test, vous recevrez une liste de 30 prénoms qui correspondraient à votre style, d’après l’algorithme. En Bonus ? La plateforme vous délivre la cote de popularité des prénoms suggérés, histoire de vous aiguiller au maximum dans votre choix.
Le prénom : un choix qui a des conséquences
La question des prénoms vous captive ? Notez qu’elle a en effet toute son importance, car nous aurions « la tête de notre prénom ». C’est en tout cas ce que démontrent les résultats d’une étude surprennante dévoilée en 2017, menée par une équipe franco-israélienne.
En effet, avec son équipe, Yonat Zwebner, de l’Université hébraïque de Jérusalem, s’est penchée sur cette question fascinante via une étude approfondie dévoilée dans la revue Journal of Personality and Social Psychology.
En partant du principe que nous aurions tous une idée préconçue de ce à quoi devrait ressembler une Marie ou une Alexandra, ces chercheurs ont orchestré une série de plusieurs expériences, toutes fondées sur la même question phare : des observateurs pourront-ils trouver, dans une liste de suggestions de prénoms, celui qui se rattacherait à la simple photo d’une personne ? Les résultats sont édifiants.
En France, 80 % des participants à l’étude auraient réussi à distinguer une ¬Céline d’une Amandine, un Clément d’un Laurent. Coïncidence ? Pas vraiment d’après ces chercheurs.
« Nous sommes soumis à la structuration sociale dès la minute où nous naissons, non seulement par notre genre, nos origines ethniques et notre statut économique, mais aussi par le simple choix que d’autres font en nous nommant » concluent les auteurs, qui parraissent convaincus que le prénom d’un individu se manifesterait sur son visage.