Annoncé comme le film événement de cette rentrée, Athena de Romain Gavras semble tenir toutes les promesses sur Netflix. Sorti en fin de semaine dernière, la production s’impose comme Le film de ce mois de septembre.
En effet, Athena, domine le Top 10 des films les plus regardés du moment sur la plateforme de streaming. Seulement quatre jours après sa sortie. Il faut dire que le film avait été annoncé en grande pompe et avait bénéficié d’une forte campagne de communication.
Mais si le succès est au rendez-vous, c’est aussi parce que ce film choc est particulièrement prenant. De quoi parle Athena ? L’histoire du film, souvent comparé à La Haine, de Matthieu Kassovitz, et Les misérables, de Ladj Ly (également scénariste d’Athena).
Le scénario s’ancre dans une cité fictive de la banlieue parisienne qui s’embrase après la mort d’un jeune garçon, Idir, 13 ans, tué lors d’une bavure policière.
Le frère de la victime, Abdel, militaire de retour de mission, participe à une conférence de presse pour appeler la population au calme. Mais un cocktail Molotov éclate soudain et c’est l’enfer qui semble se déchaîner. Le commissariat est pris d’assaut. Un camion policier et des armes sont dérobés…
« Le sang, le feu et les larmes » promis par le cinéaste se sont propagés aux débats entourant cette œuvre.
Eric Zemmour s’invite aux débats
Quatre jours après la sortie, les premiers avis sur les réseaux sociaux sont très tranchés… Et c’est ce qui fait le succès du film dont le budget avoisine les 34 millions d’Euros.
Pour certains, Athena est «une masterclass », avec des « effets visuels à couper le souffle » et une réalisation incroyablement soignée.
Pour d’autres, il s’agit d’une vision « clichée des banlieues » qui « fout la honte aux Maghrébins et Noirs des cités ». Et l’extrême droite a (forcément) aussi son avis sur la question. « Athena est une fable de propagande qui prêterait à rire si elle n’incitait pas à la violence », lâche Eric Zemmour sur Twitter.
Le débat est ouvert.