L’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) a été la scène d’une attaque terroriste ce mercredi 20 juin 2018 : rassurez-vous, il s’agissait d’un exercice d’urgence de sûreté.
Dénommé Expuge Assaige 2018, l’exercice a consisté pour les forces armées en faction de réagir face à une situation imaginaire d’attaque terroriste.
L’exercice s’est déroulé en deux (2) phases. La première est relative à la sûreté. Les forces armées devraient gérer une alerte à la bombe. Des individus non identifiés ont réussi à s’introduire sur le site de l’aéroport. Ils ont posé un engin explosif et ont procédé à une prise d’otages dans le hall de l’aéroport. Alertés, les agents en poste réagissent en cherchant la bombe en même temps qu’ils tentent de faire libérer des otages.
Et la deuxième phase a consisté à agir sur quatre terroristes qui ont attaqué côté ville pour entrer dans l’aérogare.
Le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) déployé à l’Aéroport et le Gilat (Groupe d’intervention léger anti terroriste) ont été les unités soumises à ce test de réactivité et de capacité opérationnelle, a indiqué le Lieutenant–colonel Langbatibe Bolidja, Coordonateur de l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (Asaige).
L’exercice permet à toutes les forces qui interviennent au niveau de l’aéroport, en cas d’intrusion d’éléments dangereux, de pouvoir mettre en sécurité et en sûreté les passagers, a indiqué le ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile, Général Yark Damehame présent au cours de la simulation.
Les étapes d’alerte, d’intervention, de neutralisation et d’enquête permettent de voir les insuffisances, les dysfonctionnements pour corriger et pouvoir faire face à la réalité un jour si cela arrivait, a-t-il ajouté avant d’exprimer sa satisfaction sur la réactivité des agents.
Il est à noter que l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) recommande un exercice d’urgence partielle tous les ans et une simulation grandeur nature biennale, mais les autorités togolaises envisagent une fréquence plus élevée, trois fois par an pour une meilleure performance des agents.