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Au Togo, un enseignant, décédé en 2014, a continué par travailler jusqu’en 2019

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L’administration togolaise et ses problèmes. C’est ce à quoi veut s’attaquer le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Prof Kokoroko qui, dans une note de service cette semaine a tapé du poing sur la table.

Selon la note, un enseignant décédé le 31 mars 2014, a semble-t-il, poursuivi le court normal de son travail jusqu’au 19 novembre 2020, date à laquelle son décès a été officiellement notifié à l’Etat togolais, son employeur.

Un comportement qui, indique-t-il, est légion dans le milieu éducatif par la non-déclaration systématique à l’autorité hiérarchique des cas d’invalidité, les abandons de poste et les absences injustifiées.

« Des dispositions avaient été prises pour une mise à jour mensuelle du ficher du personnel en lien avec les Chefs d’établissements, les inspecteurs, les directeurs régionaux, les directeurs centraux, et la direction des ressources humaines au plus tard le dixième jour du mois suivant rapporté. Toutefois, ces dispositions susmentionnées ne sont toujours pas respectées. En guise d’exemple, un décès survenu le 31 mars 2014 n’a été reporté que le 19 novembre 2020 », déplore le ministre Kokoroko.

Cette situation, a-t-il indiqué, a des conséquences néfastes au bon fonctionnement de l’administration, sur le rendement scolaire et l’économie du pays.