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Avoir une vie sexuelle épanouie en couple

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Avoir une vie sexuelle épanouie en coupleTrouble de l’érection, éjaculation prématurée, vaginisme, anorgasmie sont quelques troubles sexuels dont les hommes et les femmes se plaignent souvent en consultation. Peu de couples vivent une sexualité équilibrée et épanouie de nos jours. Comment aider ces couples ?

Notons que l’activité sexuelle se déroule généralement en quatre (04) phases.

*L’attirance sexuelle

Il est important de savoir, qu’en matière de sexe, c’est notre cerveau qui donne les ordres. Pour qu’un homme se sente attirer sexuellement par une femme et vice-versa, ce sont les hormones sexuelles (l’androstérone chez le garçon et l’œstrogène chez la  fille) qui interviennent en concordance avec les cinq sens. C’est difficile de percevoir cette libération hormonale.

Au-delà de la libération hormonale, la décoration de la chambre, le parfum, la musique douce, le chuchotement des mots doux, le toucher sensuel, les caresses, les baisers, etc., augmentent de plus le désir sexuel. Il est important que les deux partenaires soient attirés l’un par l’autre pour une vie sexuelle épanouie. Dans le cas contraire, il faut abandonner l’idée d’aller au coït.

*La stimulation des zones érogènes

Dès lors que les deux partenaires sont attirés l’un par l’autre, il faut réveiller les zones sexuelles. Une zone érogène est une partie du corps susceptible de provoquer une excitation sexuelle. On note généralement trois types de zones érogènes : primaires, secondaires et potentielles.

La zone érogène primaire désigne les organes qu’il vaut mieux stimuler, si l’on veut atteindre l’orgasme (chez la femme : le clitoris et le vagin ; chez l’homme : la verge). Les zones érogènes secondaires sont le pubis, les fesses, les grandes et petites lèvres, l’entrée du vagin, le périnée, l’anus, les mamelons, les cheveux…. Les zones érogènes potentielles ont une dimension érotique et varient d’une personne à l’autre, tant au niveau de leur localisation que de l’intensité. A chaque personne de découvrir ces zones de désir, présentes sur tout le corps et d’en communiquer à son partenaire.

Avoir une vie sexuelle épanouie en couple_2*Le coït

Lorsque les zones érogènes sont bien stimulées et qu’il y a le désir chez les partenaires, cela entraîne une dure érection chez l’homme et une mouillure vaginale chez la femme. A présent, il peut y avoir pénétration ou le coït proprement dit.

Ce qui pose problème souvent au couple, c’est l’absence de satisfaction ou une satisfaction sexuelle partielle après éjaculation masculine, souvent amputée à la durée de la pénétration.

Dans les années 60, Masters et Johnson, deux scientifiques (gynécologue et psychologue) ont mené des études en laboratoire. A l’issue de leur étude, ils trouvent que la réponse sexuelle qu’elle soit masculine ou féminine obéit à quatre phases.

La phase d’excitation, est déclenchée par le désir. Cette excitation implique une stimulation, psychogène (visuelle, auditive, olfactive ou intrapsychique), ou stimulation directe des zones érogènes. Ensuite, la phase de plateau qui a une « durée variable », impliquant le maintien de l’excitation. Cette phase de plateau peut être longue chez la femme et peut parfois se maintenir au-delà de l’orgasme d’où la possibilité d’orgasmes multiples.

Après, vient le « réflexe orgasmique », résultante de la stimulation des zones érogènes dîtes primaires à savoir le clitoris, le vagin, le gland du pénis.

Avoir une vie sexuelle épanouie en couple_3Et enfin la phase de résolution, ou détumescence qui se caractérise par le retour à la normale de tous les phénomènes précédents, avec la phase de latence, ou phase réfractaire, qui constitue une sorte de pause nécessaire avant toute reprise d’excitation. Cette phase est brève et stable pour la femme, tout au long de la vie. Chez l’homme au contraire, cette durée tendra à s’allonger avec l’âge. Ces messieurs auront donc besoin d’un peu plus de temps pour retrouver leur excitation.

Ainsi par leurs études, les sexologues ont trouvé qu’il faut stimuler davantage les zones érogènes primaires de la femme avant la pénétration. Au moment de la pénétration, l’homme doit apprendre à maîtriser son désir sexuel dans le but de ne pas atteindre plus vite le point du non-retour et éjaculer de manière précoce.

Egalement, la multitude des positions de kamasutra existant permet au couple de varier leur position lors du coït et d’éviter surtout la monotonie qui fait diminuer souvent le désir.

La période post-copulatoire

Après le coït s’en suit une phase réfractaire ou de repos. Il est important de se caresser de manière tendre, de chuchoter des mots doux à son partenaire dans le but que chaque personne se sente aimée et désirée. Il faut éviter de dormir immédiatement après le coït même si on est fatigué, car cela frise l’autre partenaire. La communication au lit doit continuer en vue d’améliorer votre vie sexuelle.

Avec cette description de l’activité sexuelle, chaque partenaire apprendra à mieux connaître l’autre pour qu’il y ait l’harmonie au lit.

Olivier Folly AYEBOUA

Psychologue clinicien et de la santé

Tel (+228) 91 95 09 22