Phénomène musical à seulement 25 ans, Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée au monde, a passé son enfance à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, avec ses parents et ses quatre frères et sœurs. Elle est revenue sur cette période de sa vie dans une interview au magazine Vanity Fair.
Dans son journal intime, celle qui se sentait déjà à part à cette époque y a couché ses états d’âme espérant que, “peut-être, un jour, quelqu’un tombera dessus, et comprendra enfin ce que je voulais dire”. Elle a aussi évoqué la relation qu’elle entretient avec son père. Plutôt complexe !
Ancien barman à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et désormais retraité, le père d’Aya qui ne souhaitait à sa fille qu’une vie certes heureuse mais ordinaire n’envisageait surement pas que son aîné emprunte ce chemin. Il n’a donc jamais écouté une seule des chansons d’Aya Nakamura, et n’a non plus jamais vu sa fille sur scène. Son déhanché, son côté sexy et ses tenues sulfureuses ne sont pas de son goût. “Lui est âgé. Il est d’une génération qui a grandi en Afrique [Aya Nakamura est née à Bamako, ndlr]. C’est un père mais aussi un homme. Il sait comment les hommes regardent les femmes.”

Aujourd’hui, avec des disques certifiés dans 19 pays, 17 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, 12 millions de téléchargement de son dernier album Aya en seulement quatre jours, Aya Nakamura est une artiste renommée. “J’aurais aimé pouvoir discuter de ça avec lui. Aujourd’hui je suis connue, il le voit, il me dit : “Bon, félicitations quand même”, confie la diva.
Mais la chanteuse concède : “Le regard de mon père, c’est le seul que je redoute.”
Avec Télé-Loisirs