L’histoire est à peine croyable. Une vingtaine d’élèves du lycée Nelson Mandela à Nantes ont découvert, la veille de leur épreuve du Baccalauréat, qu’ils n’avaient pas étudié le bon programme d’histoire cette année. À la place, ils disent avoir perdu leur temps tout au long de l’année sur celui qui entrera en vigueur à la rentrée prochaine. À cause de cette erreur, l’épreuve a viré au cauchemar.
“On est tombés sur deux sujets d’histoire qui portent sur des chapitres que nous avions abordés très partiellement, et donc on n’avait pas les connaissances”, explique l’un des élèves à TF1. “J’étais vraiment stressé avant l’épreuve, totalement abattu”, confie un autre. “Certains élèves sont sortis de l’épreuve au bout de deux heures. D’autres sont restés pendant cinq heures, mais ils étaient en pleurs”, rapporte encore une autre lycéenne, présente ce jour-là dans la salle d’examen.
Dépassés, les parents d’élèves demandent au rectorat d’agir au plus vite afin d’éviter que les élèves ne soient pénalisés par ce couac. “Ce qu’on demande, c’est que la meilleure note soit prise entre le contrôle continu et l’épreuve qui a été passée”.
De son côté, le rectorat de l’Académie de Nantes promet, dans un communiqué, de prendre toutes les mesures possibles, pour que ce couac ne porte pas préjudice aux candidats. D’autant que pour ces élèves qui suivent un cursus bilingue, une seule note en dessous de 10 est éliminatoire pour valider leur Bac en Espagne.
Avec TF1