La Banque mondiale vient de confirmer, à la faveur de son dernier rapport sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA) pour 2018, la progression du Togo ces dernières années sur les questions de la qualité des politiques socio-économiques et de son cadre institutionnel. C’est ce que rapporte le portail de la République Togolaise.
Une nouvelle fois, le Togo se classe parmi les 8 pays africains ayant le mieux amélioré la qualité de leurs politiques et institutions, avec un score de 3,2 points sur 6, soit +0,1 par rapport à son score précédent.
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Cette performance, observable au niveau des réformes opérées et concrétisées par les percées dans le Doing Business, le Mo Ibrahim Index et le MCC, est tirée par le renforcement de la « politique et gestion de la dette publique », les réformes pour l’amélioration du climat des affaires et celles qui « ont conduit à une plus grande transparence, à une réduction de la bureaucratie et à un meilleur rapport coût-efficacité dans le transfert de propriété », selon l’institution de Brettons Woods.
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Seul pays africain à avoir augmenté sa note pour le critère « politique et gestion de la dette publique », le Togo est également, avec la Côte d’Ivoire, le seul pays qui a amélioré sa note en ce qui concerne l’environnement réglementaire des entreprises, un critère qui mesure l’environnement juridique, réglementaire et politique des entreprises privées, notamment en évaluant les réglementations affectant le lancement ou la cessation d’activité, la concurrence, les opérations commerciales en cours, les marchés fonciers et du travail.
Toutefois, souligne l’institution dirigée par David Malpass, un retard reste à rattraper dans ce classement encore dominé par le Rwanda qui a une note de 4. Pour rappel, le CPIA mesure depuis 1980 la solidité des Etats africains en terme politiques et institutionnels.