Kamala Harris n’entre pas seulement dans la Maison-Blanche mais aussi dans l’Histoire. À 56 ans, la démocrate devient la première vice-présidente des États-Unis. L’ex-procureure générale de Californie prêtera officiellement serment le 20 janvier 2021 auprès de Joe Biden, à la Maison-Blanche. Ambitieuse, l’Américaine n’en est pas à son premier succès : première indo-américaine au Sénat, première femme noire à devenir procureure de San Francisco et première femme noire élue de Californie.
Une longue liste de réussite, grâce à un objet fétiche, qui place la “Obama Girl”, comme la 3e femme la plus puissance du monde selon le magazine Forbes, tout juste derrière Angela Merkel et Christine Lagarde. Une place qu’elle n’est pas près de céder et l’origine de son prénom le confirme ! “Lotus”, “Une fleur qui s’épanouit sur l’eau, mais enfonce fermement ses racines au fond”, rappellent nos confrères de Paris Match dans un portrait dédié à Kamala Harris, le jeudi 7 janvier 2021.
L’Américaine aux origines indienne et jamaïcaine a un parcours proche de celui de l’ancien président, Barack Obama. Tout comme le prédécesseur de Donald Trump, elle vient de l’univers du droit. Son amitié avec le mari de Michelle Obama date de 2004. Elle était d’ailleurs la première fonctionnaire de Californie à le soutenir lors de sa candidature à la présidence des États-Unis. Ce dernier s’est toujours montré très admiratif du travail de la future vice-présidente, en allant parfois… trop loin. « La procureure la mieux foutue du pays », avait-il qualifié Kamala Harris avant de présenter ses excuses pour cette “indélicatesse machiste”.
Barack Obama continue de soutenir la femme politique. En novembre 2020, sur Twitter, il se réjouissait de la victoire de Joe Biden qu’il a, tout de suite, associé à son binôme féminin. « En choisissant la sénatrice Kamala Harris pour devenir la prochaine vice-présidente américaine, il (Joe Biden) a mis en lumière ses capacités de jugement et son caractère. Maintenant Joe a trouvé la partenaire idéale pour l’aider à se mesurer aux défis bien réels auxquels est confronté l’Amérique en ce moment, et auxquels elle sera confrontée dans les années à venir », avait-il publié après leur victoire. Bien qu’elle respecte particulièrement les deux mandats de l’ancien du bureau ovale, Kamala Harris veut toutefois s’émanciper et ne plus être “la version féminine d’Obama”.
Avec Femme Actuelle.