Le FC Barcelone est en train de faire peau neuve avec le nouveau président Joan Laporta, un homme déterminé à finir avec les mauvaises pratiques de ces prédécesseurs. Seulement que le chantier est bien long, et le dirigeant vient de s’en rendre compte. Puisque malgré tous ses efforts, il ne peut pas cacher certaines choses qui lui éclatent en plein visage.
Joan Laporta va-t-il réussir à nettoyer le FC Barcelone et le rendre clean comme il désire avant la fin de son mandat ? Difficile de le dire. Puisque le président du club catalan pour y arriver doit se décupler et se mettre sur tous les chantiers à la fois, ce qui semble presque impossible pour le moment. Mais en attendant de prendre en charge certains secteurs critiques qui sont bien minés, raison pour laquelle il y a urgence d’y jeter un regard, le président doit savoir qu’il va aller avec une grande précision chirurgicale.
En effet, Gio Queiroz, actuel joueur de Levante, a publié sur Twitter une lettre ouverte dénonçant les abus subis lors de son passage à Barcelone. La Brésilienne, qui affirme avoir des preuves de ce qui s’est passé, a expliqué tout ce qui s’est passé pendant son passage au club, qu’elle a rejoint en juillet 2020. La joueuse affirme que tout a changé lorsqu’elle a reçu l’appel du Brésil et qu’à ce moment-là, tout a changé au club.
« J’ai reçu des indications selon lesquelles jouer pour le Brésil ne serait pas la meilleure chose pour mon avenir au club. […] On m’acculait de manière abusive pour que je démissionne de l’équipe nationale brésilienne. Des méthodes arbitraires ont été utilisées pour porter atteinte à ma vie au sein du club », affirme-t-elle, dénonçant un confinement illégal pour un prétendu contact étroit avec un cas positif au COVID-19.
Elle affirme dans sa lettre avoir respecté le confinement et s’est rendue à une convocation au Brésil avec ses PCR négatifs. À son retour, elle a été accusée d’indiscipline grave pour non-respect de l’interdiction, d’avoir voyagé sans autorisation du club et a été menacée de licenciement par le directeur du club. Dans la dernière partie, elle affirme que les abus psychologiques et la violence ont augmenté.
« Ils sont devenus plus intenses et destructeurs », ajoute-t-elle, expliquant que toutes les preuves sont jointes à une plainte déjà déposée. Elle souligne également que ces attitudes sont toxiques et structurelles « d’une société patriarcale » tout en demandant une certaine restitution de la part du club blaugrana, rapporte Tofoot.
« J’espère que Barcelone remplira son rôle et agira en conséquence. Je souhaite également que le club, par l’intermédiaire de son président, s’engage à mettre en œuvre des mesures efficaces pour lutter contre ce problème », indique-t-elle dans son document.