Bassirou Diomaye Faye a pris la parole à la tribune des Nations Unies (ONU). Le président sénégalais participait à la réunion de haut niveau consacrée au 30ᵉ anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes, connue sous l’appellation Beijing+30.
Sa présence marque sa deuxième participation à l’Assemblée générale de l’ONU depuis son arrivée au pouvoir en mars 2024. Bref, une montée en puissance diplomatique pour le chef de l’État de 44 ans.
Un plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU pour l’égalité des sexes
Le dirigeant sénégalais a formulé une demande explicite à la communauté internationale. Il a appelé à un « sursaut collectif » contre les discriminations. Les mots du président résonnent dans l’hémicycle new-yorkais avec une force particulière.
« L’égalité est une exigence morale et universelle », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, selon les sources officielles de la présidence sénégalaise. Le message ne souffre d’aucune ambiguïté. « Aucune société ne peut se développer en laissant ses femmes et ses filles à l’écart ».
La déclaration du président s’inscrit dans le contexte du 30ᵉ anniversaire de la Conférence de Beijing de 1995.
Cette conférence avait établi un programme d’action pour l’égalité des sexes à l’échelle mondiale.
La Vision Sénégal 2050 au cœur du discours
Faye a évoqué la Vision Sénégal 2050, plan de développement stratégique de son pays. Les femmes et les jeunes y occupent une place centrale. Il les a qualifiés de « piliers de la stabilité et moteurs de la prospérité durable ».
Le président a également insisté sur la poursuite du « combat permanent » contre les violences. Ce combat interpelle, selon lui, les États, les citoyens et les leaders politiques.
Enfin, il a conclu son intervention par un appel à préparer les générations futures à vivre dans « un monde plus juste, plus égalitaire et plus harmonieux ».
