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Belgique : une athlète camerounaise poignardée par son petit ami

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Ce vendredi 14 février, Fanny Appes, une athlète camerounaise vivant dans le Brabant wallon, a été poignardée dans le dos par son ancien compagnon dans un train entre Rhode-Saint-Genèse et Holleken (Linkebeek), une ville de Belgique. Ce dernier la harcelait depuis des mois, selon un proche. La jeune femme a été emmenée en urgence à la clinique Saint-Elisabeth à Uccle. Ses jours ne sont pas en danger.

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« Elle changeait régulièrement de numéro de téléphone, elle a déménagé et elle a aussi changé de travail pour tenter d’échapper à cet homme. Elle ne venait plus non plus à l’entraînement », indique jeudi soir le directeur technique du RCABW, Noël Levêque.

« Je sais qu’elle a déposé plusieurs plaintes à la police de Braine-l’Alleud. Il y a quinze jours, il a tenté de l’écraser alors qu’elle circulait dans la rue. Elle a filmé une partie de la scène et j’ai personnellement pris contact avec la police de Nivelles pour signaler les faits. J’ai été très bien écouté par le commissaire à qui j’ai exposé la situation, mais évidemment, je ne sais pas où en était l’enquête à propos de ce harcèlement et ces menaces physiques qui ont abouti à ce qui s’est passé ce jeudi matin ».

Vivant mal leur séparation, l’homme de 30 ans, toujours en fuite, a commencé à la harceler sur les réseaux sociaux, son lieu de travail et son lieu d’entraînement. Fin janvier, Fanny Appes a posté sur Facebook, une vidéo dans laquelle on peut voir un individu la pourchasser en voiture.

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Sous la vidéo, elle a écrit l’appel à l’aide suivant : « Victime de harcèlement depuis 6 mois aujourd’hui, j’ai plus la force de tenir toute seule. Après plusieurs plaintes déposées, rien n’est fait de manière concrète pour éloigner cet homme de moi. La police me fait comprendre qu’il s’agit de la lenteur des procédures. Je comprends tout à fait cela, mais pourquoi des mesures directes de coercition ne sont pas prises directement, d’abord pour protéger les femmes ? (…) Aujourd’hui, il a voulu me percuter avec une voiture et demain sûrement peut-être, ce sera l’acide qu’il utilisera » s’interroge-t-elle.