La rumeur du retour de Mourinho au Benfica fait les choux gras des médias au Portugal. Libre depuis son départ de Fenerbahçe, l’ancien coach de Chelsea et du Real Madrid pourrait reprendre les rênes du Benfica Lisbonne, un quart de siècle après y avoir brièvement fait ses débuts. Mais pour certains journalistes sportifs, l’idée n’est pas pertinente.
Benfica limoge son entraineur Bruno Lage, Mourinho pressenti pour le remplacer
Benfica a mal entamé sa Ligue des champions. Lundi 15 septembre 2025, le club a perdu 3-2 contre Qarabag malgré deux buts d’avance.
Au lendemain du match, les carottes étaient cuites pour le sélectionneur. En effet, le président Rui Costa a annoncé mardi 16 septembre le départ de Bruno Lage du poste de directeur technique.
Ce dernier n’avait pas fini de faire ses cartons quand le nom de son successeur fait déjà la une des médias. Selon le quotidien A Bola, des discussions avec Mourinho seraient déjà bien avancées.
« The Special One », débarqué du banc de Fenerbahçe cet été après l’échec en barrages de C1, reste un monument du football portugais.
Son premier passage éclair à Benfica en 2000 avait ouvert la voie à sa gloire européenne, notamment avec le FC Porto (2002-2004). De quoi nourrir les spéculations sur un retour.
Pour Alexandre Carvalho, le moment est mal choisi
« Je refuse de croire à la rumeur concernant Mourinho à Benfica. Cela n’a aucun sens pour personne », a réagi Alexandre Carvalho, journaliste et consultant en recrutement, ce mercredi 17 septembre sur X.
« Pour Benfica, il serait illogique de signer un contrat avec un entraîneur alors qu’il y a des élections dans un mois.
De son côté, Mourinho n’a aucun intérêt à rejoindre un club qui va probablement changer de président », a-t-il ajouté.
Il propose que Mourinho prenne plutôt la direction de la sélection portugaise après la Coupe du monde 2026, c’est à dire dans dix mois.
Pour confirmer ses propos, Carvalho a rappelé que le précédent avait déjà été douloureux : « Lors de son premier passage à Benfica, cela ne s’était pas bien passé car le contexte était exactement le même qu’aujourd’hui. Il est arrivé quelques mois avant les élections. Va-t-il vraiment refaire la même erreur 30 ans plus tard ? »
