À quelques jours de la fin de la campagne électorale et de la tenue du scrutin, le 11 avril prochain, l’opposition a redoublé de pression sur le président sortant. Les revendications portent sur le retrait du président du processus électoral et la libération des prisonniers politiques.
Depuis le 05 avril, des appels à manifestations dans la diaspora et au Bénin ont été partiellement suivis par les sympathisants de l’opposition. Elles ont pris l’allure d’actes de vandalisme avec la casse d’une radio privée à Cotonou.
La CEDEAO est prête, avec l’envoie de 105 experts électoraux dans le pays pour l’observation du scrutin.
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De son côté, Patrice Talon se contente de drainer des foules et de séduire les jeunes à travers d’intenses meetings. Si l’opposition occupe l’espace médiatique national et international, le président et son équipe y sont également, distillant d’une façon stratégique, le bilan reluisant de son quinquennat.