Les Béninois ont célébré dimanche le 25e anniversaire de « La Route de l’esclave » ce vendredi 30 aout. Un projet élaboré par le gouvernent béninois, en partenariat avec l’Unesco.
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Le projet lancé au Bénin en 1994 a pour objectif de « briser le silence » sur la tragédie de la traite négrière. Il vise à mettre en lumière ses conséquences sur les sociétés modernes et contribuer à la culture de la paix.
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En célébrant le jubilé d’argent, faut-il encore se concentrer sur l’esclavage ? « Oui », répond Ali Moussa Iye, expert de l’Unesco et président du comité d’organisation.
« On pense que l’Afrique doit vraiment faire face à sa diaspora. Il s’agit de rester très sensible quand les gens viennent sur la terre de leurs ancêtres. Il y a toutes sortes d’émotions lorsqu’ils viennent. Il faut vraiment être à l’écoute et respecter la sensibilité des descendants pour que cela ne donne pas l’impression de commercialiser l’esclavage« .
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Briser le silence reste une nécessité pour panser les plaies et aller de l’avant pense Charles Akibodé, expert de l’Unesco pour la classification des sites historiques, membre du comité scientifique de la route de l’esclave.
« Je crois qu’il faudrait qu’on montre que très souvent et de plus en plus, il y a une demande. Ces lieux et espaces de mémoire sont des compléments à l’éducation dans nos écoles. Il faut que les Etats y pensent sérieusement, on ne doit pas folkloriser l’esclavage« .
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Selon les autorités, le Bénin rêve d’être une véritable terre d’accueil et d’inspiration pour tous les descendants d’esclaves en quête de réponses et de ressourcement.
Avec VOA
