Ce 1er août, le Bénin va commémorer ses 60 années d’indépendance. Contrairement aux années passées, cette année, dans un contexte de pandémie, le pays reste plutôt calme.
Les-hippopotames-et-elephants-en-voie-dextinction-au-Togo-le-tourisme-en-patit
Depuis Abomey-Calavi jusqu’à Cotonou, les rues ne s’habillent pas encore des couleurs de l’indépendance. Le carrefour Vedoko à Cotonou, lieu incontournable de célébration a gardé son attrait habituel. Les panneaux publicitaires portent les affiches de prévention contre la Covid-19. Il n’y a pas de drapeau, il n’y a pas d’ornements.
Les Béninois vaquent à leurs occupations. Peu se soucient d’une quelconque fête. Les petits drapeaux qui sont habituellement posés sur les engins sont aussi absents. En lieu et place de la vente des drapeaux, les vendeuses ambulantes s’attèlent à vendre les masques de protection.
[ Urgent ] / Burkina-Faso : Kémi Seba condamné par le tribunal
Néanmoins, dans les coulisses, les autorités pensent déjà à changer le décor. Les quelques jours restants seront utilisés à bon escient, même si les éclats ne seront pas proportionnels à la taille de l’évènement. Dans une interview accordée à Canal 3, le maire d’Abomey-Calavi, rassure : « Dans la ville, les drapeaux seront posés. Nous allons embellir les endroits qu’il faut, nettoyer les coins et recoins dans nos quartiers de Calavi ». Ainsi, les noces de diamant ne seront pas passées inaperçus.