Le porte-parole du gouvernement béninois a été interpellé par une radio allemande sur les manifestations préélectorales et surtout les échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre, ayant causé une perte en vie humaine.
Alain Orounla, porte-parole du gouvernement du Bénin, a expliqué que le gouvernement avait considéré les manifestations à leur début comme un mouvement d’humeur, observant vis-à-vis de ces mobilisations, une attitude de tolérance.
Ce fut une erreur selon le récit du ministre Orounla : « Pendant deux jours, notre gouvernement a pris de hauteur, a considéré que, bien qu’illégales ces manifestations n’étaient que des mouvements d’humeur qui ne mettaient pas en péril la paix publique et la vie des Béninois », a-t-il entamé, cité par 24haubenin.
Mais le gouvernement a dû se raviser selon l’ampleur des dégâts, considérant qu’il s’agissait « de vils individus recrutés sans doute par des mercenaires et des apatrides », selon les propos de Alain Orounla.
Le gouvernement déplore les actes de vandalisme et de saccage, a indiqué le ministre Alain Orounla et a « pris ses responsabilités », puisque « Force doit rester à la loi »; a conclu le ministre.