Pour calmer les violences post-électorales en cours au Bénin, le Président Patrice Talon a reçu, ce jeudi, une délégation de médiateurs originaires de Tchaourou et de Savè, commune natale de Boni Yayi.
En effet, ces localités sont marquées depuis plusieurs jours de violences quotidiennes suite à la rétention à résidence depuis plus de 2 mois de Boni Yayi après les tensions nées de ces législatives boycottées par l’opposition.
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Cette délégation composée de sages, notables, roi, cadres et personnalités de la commune avait pour objectif d’aplanir les divergences entre les deux (2) hommes, en vue du retour de la paix dans le centre du Bénin.
A l’issue de cette séance de travail, Patrice Talon s’est exprimé devant la délégation, rapporte le quotidien La Nation. « Boni Yayi est un ami. Je n’ai pas de problème personnel avec lui. Ce qui nous a opposé, c’est du passé. Mais on ne peut pas prendre un pays en otage pour de petits problèmes entre hommes ».
« Si politiquement, nos chemins ont pu se séparer, à titre personnel, rien n’oppose Patrice Talon à Boni Yayi » a-t-il poursuivi.
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Selon le média étatique, ce que le chef de l’Exécutif béninois reproche à l’ancien président, est de n’avoir pas, en tant qu’ancien dirigeant, pris en compte le fait que le Bénin est encore une nation en construction et que chaque gouvernant a l’obligation de continuer cette œuvre de construction.
« Cela exige de nous une certaine raison », note-t-il. Mieux, il s’attendait à ce que ce dernier ait la sagesse et appelle à la sagesse. « Si cela manque, il faut le lui rappeler », insiste le président Patrice Talon.
« Il ne m’a jamais effleuré l’esprit de causer le moindre tort à la personne de Boni Yayi. Je ne lui veux aucun mal. Je ne ferais rien pour nuire à Boni Yayi », a rassuré le président face à la délégation.
