Au Bénin, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont engagées dans une offensive contre les terroristes.
En témoigne les pertes énormes infligées aux terroristes depuis quelques mois.
En effet, les soldats béninois engagés au front n’entendent plus faire de cadeau aux assaillants.

Ils ont neutralisé 6 terroristes dans la Pendjari et le Parc W.
La détermination des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à en finir avec les terroristes est une fois de plus à saluer.
Cela démontre leur engagement sans faille pour la protection du territoire.
Il convient de souligner que les attaques enregistrées contre des positions béninoises dans le nord du pays, sont aussi la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger.
Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier. D’autant qu’avec le Bénin les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps.
N’empêche qu’il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire.
Ce n’est donc peut-être pas qu’une question de refus. En tout cas, dans le cas du Burkina Faso, on sait que des pans entiers du territoire national échappent tout simplement au contrôle des autorités de transition.
Même s’il faut bien admettre que la crise politique entre la CEDEAO et l’AES ne facilite guère une synergie qui se révélerait pourtant bien utile pour tout le monde.
Et justement, pour le bien de tous, il faudra qu’au-delà des querelles et des divergences les parties trouvent le moyen de travailler ensemble pour pouvoir faire face à certains défis.
Dans l’absolu, personne ne demande que les pays de l’AES reviennent dans l’espace Cedeao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d’échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu’en profiter.