Le Bénin est engagé depuis plusieurs années maintenant dans une lutte implacable contre les terroristes.
Malgré toutes les actions fortes menées pour repousser les assaillants, le terrorisme a la peau dure.
Une attaque armée et des enlèvements de civils ont secoué mercredi 10 septembre à l’aube la commune de Kalalé située à près de 600 kilomètres de Cotonou, non loin de la frontière nigériane, dans le nord-est du Bénin. Le commissariat local a été visé et plusieurs témoignages concordants font état d’enlèvements de civils au centre de santé de Kalalé.

Au Bénin, bien qu’aucun décès ne soit à déplorer dans les rangs des forces de l’ordre, l’enlèvement de plusieurs civils au centre de santé local suscite de vives préoccupations.
Selon diverses sources, entre deux et sept civils auraient été emmenés par les assaillants. En l’absence de communication officielle, certains affirment qu’il s’agit de membres du personnel soignant. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un homme blessé, identifié comme le gardien du centre de santé.
L’attaque, qui a débuté à l’aube, a d’abord ciblé le commissariat local, soumis à des tirs nourris de la part d’individus non identifiés. D’après les sources sécuritaires, les policiers ont opposé une résistance déterminée qui a permis de repousser l’assaut. Ils ont immédiatement lancé une course poursuite.
Dans leur retraite, les assaillants ont abandonné deux véhicules qu’ils avaient réquisitionnés.
Lundi soir, aucun groupe n’avait encore revendiqué cette attaque. La proximité géographique de Kalalé avec la frontière nigériane amène les spécialistes à supposer que les assaillants viennent probablement du Nigeria voisin.