L’enlèvement de touristes français mercredi s’ajoute à une crise démocratique sans précédent depuis le scrutin législatif et fait basculer le pays, présenté comme un havre de paix, dans des périls jusqu’alors inconnus.
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent au Bénin. Déjà confronté à une crise politique d’une violence inédite, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest a vu son image un peu plus ébranlée par la confirmation, samedi, de l’enlèvement probable de deux touristes français. Alors même que le Bénin a longtemps été considéré comme un modèle démocratique, mais aussi comme l’un des pays les plus sûrs du continent.
Les touristes français, dont l’identité n’a pas été révélée, étaient partis en excursion mercredi avec un guide local dans le parc naturel de la Pendjari dans le nord-ouest du pays. Samedi, le corps du guide assassiné a été retrouvé mais on reste sans nouvelles des touristes qui ont pu être emmenés de l’autre côté de la frontière, au Burkina Faso voisin, confronté depuis peu à une recrudescence inquiétante d’attaques jihadistes.
Avec Libération