Une des victimes de Benjamin Mendy a fait des révélations glaçantes lors du procès diffusé à Chester. Selon ses confidences, c’est dans un bar à proximité de la maison du footballeur, en octobre 2020, qu’elle a rencontré le joueur et a accepté de s’y rendre ensuite.
Alors qu’elle consultait son téléphone, Mendy s’en serait emparé, l’accusant d’avoir pris des photos de lui. Elle l’a alors poursuivi dans la maison, jusqu’à sa chambre dont l’ouverture se déclenchait par empreinte digitale. La porte s’est refermée derrière eux.
“Écoute, je veux mon téléphone, je ne sais pas à quoi tu penses. Je ne veux pas faire l’amour avec toi”, s’est-elle rappelé avoir dit. La réponse du joueur : “de toutes façons, la porte est fermée à clé”. Celui-ci l’aurait ensuite vi0lée trois fois en une vingtaine de minutes, malgré ses refus répétés : “je ne veux pas faire ça (…) il faut que je parte”. “Mon corps était si tendu, j’avais très mal”, s’est-elle souvenue, disant avoir saigné après ces rapports contraints.
Mendy, après les vi0ls, l’aurait traitée de “timide”, se vantant d’avoir eu des rapports avec “10.000 femmes” et a essayé d’obtenir son silence en échange d’un retour les jours suivants. “Comme si cela avait été un privilège de venir tous les soirs faire ça avec lui”, a-t-elle indiqué.
“J’ai dit non. J’ai dit non plein de fois, c’est ça qui me met vraiment en colère”, a ajouté celle qui a porté plainte trois semaines plus tard, après avoir parlé à ses proches et à des professionnels spécialistes de l’accueil des victimes de violences se3uelles.
