Karim Benzema a sans aucun doute été le joueur de la saison. L’attaquant Français a fermé le cap (le meilleur de sa carrière) avec 44 buts en 46 matchs et étant le meilleur buteur de la Liga (27) et de la Ligue des champions (15), titres dans lesquels il a été absolument décisif pour son équipe.
L’attaquant blanc a commencé à recevoir des récompenses individuelles et est le grand favori pour remporter le Ballon d’Or qui sera décerné à Paris en octobre. L’une des premières publications à récompenser Benzema a été le magazine Onze Mundial, qui a publié une interview du footballeur dans laquelle il parle de son jeu et de sa saison.
« Je suis un joueur instinctif. Ce qui me passe par la tête, je le fais sur le terrain. Quand je suis sur le terrain, je sais contre qui je suis confronté. Je sais s’il va venir fort ou s’il va me donner le temps de contrôler le ballon. Je prends en compte tous ces paramètres. Je sais ce que je dois faire et je fais ce que j’ai à faire, je n’essaie pas d’entrer dans l’esprit du défenseur », explique Benzema.
L’attaquant rappelle également dans l’interview sa difficile adaptation au club blanc et ses problèmes avec Mourinho. Ma première saison, les six premiers mois, ont été très difficiles, j’étais seul, je ne parlais pas la langue et cela a rendu les choses plus compliquées. De plus, il était arrivé dans un nouveau monde, avec une autre équipe, un autre football. Heureusement, je n’ai pas abandonné », se souvient-il.
« J’ai eu un petit problème avec Mourinho. Nous nous sommes rencontrés à l’hôtel et avons eu une conversation avant un match contre Majorque. Quand nous avons discuté, j’ai dit : « Demain, mettez-moi au départ, cadrez et je gagne le match. Le lendemain, j’ai marqué et nous avons gagné 1-0 », a déclaré Benzema, qui a également parlé de l’influence de Cristiano sur ses matchs.
« J’ai toujours aimé le regarder et l’observer, j’ai essayé de me concentrer sur ses mouvements, ses dribbles, ses passes, son maniement du ballon… J’ai tout disséqué de lui. J’ai essayé de lui prendre des choses, mais alors faire la même chose est impossible », plaisante-t-il.
