Bernard Tapie : «Ce qu’ils veulent, c’est ma peau»

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Un technicien d’Enedis s’est présenté à l’hôtel particulier de Bernard Tapie ce lundi 21 septembre dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris. « Il m’explique qu’il est mandaté par EDF pour me couper l’électricité. Il a été stupéfait de me voir, il n’avait pas fait le rapprochement entre la société GBT [Groupe Bernard Tapie, ndlr] et moi », révèle au Parisien l’ancien propriétaire de l’Olympique de Marseille et d’Adidas.

Après avoir contacté un responsable d’Enedis, il souligne que la liquidation judiciaire de ses biens n’est pas définitive et qu’en plus, il paie lui-même ses factures de gaz et d’électricité. «C’est fou, ils ont essayé de me couper l’électricité », s’emporte Bernard Tapie en colère contre ses créanciers du CDR, structure chargée de gérer le passif du Crédit lyonnais et le mandataire judiciaire qui a ordonné l’intervention.

Selon Le Parisien, l’homme d’affaires voit dans cet acte une nouvelle preuve d’acharnement de ses adversaires. « Ce qu’ils veulent, ce n’est pas récupérer l’argent soi-disant volé aux contribuables, c’est ma peau.»

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 Accusé d’escroquerie et condamné en 2015 à rembourser 404 millions d’euros dans l’affaire de l’arbitrage lui ayant octroyé cette somme en 2008 après la revente litigieuse en 1993 d’Adidas par le Crédit lyonnais, Bernard Tapie a proposé plusieurs plans de remboursement, tous rejetés par la justice.

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