La pochette du nouvel album de Beyoncé a fait pas mal jaser. Elle est pourtant en passe de devenir iconique. C’était évidemment le but recherché.
Deux références y sont attachées : l’une tout droit sortie de la Renaissance, le titre de l’album, l’autre des années 70.
La première est un tableau du peintre anglais du XIXe siècle John Collier qui a immortalisé, dans un style préraphaélite (Renaissance, donc…), Lady Godiva, nue sur un cheval.
La légende attachée à cette noble du XIe siècle est qu’elle aurait traversé les rues de Coventry à cheval, entièrement nue, afin de convaincre son mari de baisser les impôts qu’il prélevait sur les habitants de la ville.
On connaît l’attachement de Beyoncé pour l’art européen. Il y a quelques années, elle avait privatisé le Louvre pour le tournage d’un clip (” Apeshit ” avec son mari Jay Z) et en avait profité pour se faire photographier en Mona Lisa devant ” La Joconde “.
La deuxième référence est le Studio 54, célèbre club new yorkais des années 70 et 80, en pleine fièvre disco. Les histoires attachées au club, qui a vu passer toute la jet-set arty de l’époque, sont légion. Une des plus célèbres est l’arrivée sur le dancefloor de Bianca Jagger à cheval pour les trente ans de son époux de l’époque, Mick.