Un mois après la meurtrière explosion provoquée par le stockage inapproprié de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port qui a rasé Beyrouth, la ville affiche un air désolant.
En ruine, toute la zone près du lieu du drame, terre stérile avec des structures qui restent debout et des morceaux des anciens murs et toits, ressemble à un paysage lunaire sur une vidéo filmée par un drone depuis les airs.
Hormis un silo agricole qui a réussi à protéger une partie de la ville comme un bouclier, aucun bâtiment n’est resté entier. Au même moment, les routes au milieu des destructions sont animées, pleines de véhicules.

Les recherches se poursuivaient encore samedi 5 septembre, rapporte Sputnik, après des informations sur un possible survivant sous les décombres d’un immeuble de la capitale libanaise. Grâce à un chien renifleur et à des scanners thermiques, des secouristes chiliens ont enregistré des pulsations cardiaques dans les ruines.
L’explosion a fait environ 190 morts et 6.000 blessés et a endommagé une grande partie de la ville ; un cratère de 43 mètres de profondeur s’y était également formé.
#SputnikVidéo | L’ampleur des dommages à #Beyrouth est montrée dans ces images prises par un drone vendredi 4 septembre, un mois après que les deux explosions ont ravagé le port de la ville
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