C’est la fin de l’année 2020 et le président biélorusse Alexandre Loukachenko a présenté son vœu le plus cher à l’endroit de la population pour 2021.
«Je n’ai qu’un seul désir : que les gens disent un jour merci pour ce qu’on a fait pendant cette période. Et on a fait beaucoup : plusieurs choses se voient de loin», a déclaré Alexandre Loukachenko conscient du fait que les réalisations du pouvoir et de la société biélorusses peuvent maintenant sembler insignifiantes. Mais il reste convaincu que le temps passera et ses concitoyens «diront à leurs enfants et petits-enfants : “Écoutez, nous l’avons fait”».
La situation est encore tendue dans le pays. Depuis le 9 août, jour même de l’élection présidentielle remportée, selon les autorités, par Alexandre Loukachenko avec 80,1 % des suffrages, l’opposition n’a pas cesser de manifester et appelle toujours ses partisans à descendre dans les rues pour des manifestations qui prennent une ampleur particulière tous les dimanches. Lacrymogènes, canons à eau, grenades assourdissantes et balles en caoutchouc sont les moyens de dispersion utilisés par les forces de l’ordre pour disperser les rassemblements.
Loukachenko a prêté serment le 23 septembre et à l’opposé de leurs “adversaires”, ses partisans tiennent des manifestations de soutien. Sputnik rapporte que les autorités parlent de «radicalisation» des manifestations et observent leur déplacement depuis les rues vers les cours.
