À côté de l’Afghanistan, l’un des pays dont le nom apparait le plus dans les discussions au Conseil de Sécurité de l’ONU est la Birmanie.
Et pour la première fois en plusieurs dizaines d’années, l’organe a enfin pu se mettre d’accord pour agir directement.
Ce 21 décembre 2022, le Conseil de sécurité de l’ONU a ainsi pris une résolution qui demande expressément l’arrêt des conflits en Birmanie et la libération ipso facto de l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi.
Cette dernière avait été écrouée en février 2021 avant d’être poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation qui lui vaudraient des dizaines d’années de réclusion.
Cette résolution est d’autant plus inédite que les pays membres du Conseil n’avaient jamais réussi à se mettre d’accord sur la position à prendre face à la Birmanie.
La Chine et la Russie ayant toujours opposé leur droit de véto. Néanmoins, ce mercredi ne fut pas le cas. La résolution a récolté 12 voix favorables contre aucune.
Par ailleurs, les Nations unies ne s’arrêtent pas à la libération seule d’Aung San Suu Kyi. Ils demandent aussi la remise en liberté de près de 15 000 civils arrêtés.
Ces derniers se retrouvaient interpelés dans le cadre du putsch qui avait renversé l’ancienne dirigeante.