Le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a dénoncé ce lundi 6 décembre la « condamnation politique » de la dirigeante birmane déchue Aung San Suu Kyi,
Elle a en effet écopé d’une peine de quatre ans de prison.
Le chef de la diplomatie européenne a jugé dans un communiqué que le verdict prononcé par un tribunal birman à l’encontre de la lauréate du prix Nobel de la paix 1991 était « motivé par des raisons politiques » et non juridiques.

Il a une nouvelle fois appelé, au nom des Vingt-Sept, à la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des prisonniers politiques et des personnes détenues arbitrairement depuis le coup d’Etat militaire du 1er février dernier.