Le 1er décembre 2022, les Japonais ont battu les Espagnols et se sont qualifiés pour les 8es de finale en terminant premiers de leur groupe. Très vite, sur les réseaux sociaux, le hashtag Blue Lock est devenu tendance, comme lors de leur victoire contre l’Allemagne. «Le projet Blue Lock existe vraiment», pouvait-on notamment lire sur Twitter. De quoi parle-t-on?
«Blue Lock», c’est un peu le «Olive et Tom» de la génération Z. Souvenez-vous du dessin animé des années 80 (adapté d’un manga): un joueur de football exceptionnel du nom d’Olivier Atton n’avait comme seul but que d’offrir la Coupe du monde de football au Japon.
De son côté, la série écrite par Kaneshiro Muneyuki et dessinée par Nomura Yusuke commence par l’élimination de la Coupe du monde 2018 du Japon qui incite l’Union japonaise de football à fonder le Blue Lock, un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants collégiens du pays.
Avec la victoire du Japon contre l’Allemagne et encore plus, jeudi, avec cette qualification pour la suite de la compétition, les fans ont vu là la réalisation, en vrai, du projet «Blue Lock». Les buts des joueurs ont été comparés à ceux des personnages, les décisions de l’entraîneur à celles lues sur papier. Désormais, beaucoup croient en la victoire finale du Japon au Qatar, comme une prophétie qui se réaliserait.
D’autant que la fiction rejoint déjà la réalité sur un point : cet été, Adidas a collaboré avec «Blue Lock» pour promouvoir le maillot des Samouraïs Blue dans les pages du manga, précise le Matin.
Désormais, bon nombre de lecteurs croient que ce sont leurs héros dessinés qui sont sur les terrains des stades qataris.