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Bob Marley disparaissait il y a 40 ans : voici la plus grande déception de sa vie

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Ce mardi 11 mai 2021, le monde entier commémore la mort d’une légende. Il y a quarante ans l’icône du reggae Bob Marley s’en allait, emportée par un cancer de la peau généralisé à seulement 36 ans.

Judy Mowatt, l’une des trois membres fondatrices des I-Threes, le groupe des choristes du chanteur jamaïcain, qui comptait également Rita, son épouse, se souvient encore de cette journée de mai 1981. “Il était hospitalisé depuis quelques jours à Miami et j’ai reçu cet appel”, lui annonçant le décès de Robert Nesta Marley, emporté par un cancer de la peau qui s’était généralisé. “C’était la fin de toutes ces années à travailler ensemble”, se souvient Judy Mowatt, qui avait rejoint les I-Threes en 1974, et vit aujourd’hui toujours en Jamaïque. “Ça m’a frappée d’un coup: Bob s’en était allé pour toujours.”

Hommage aux Wailers!

Ce quarantième anniversaire est aussi l’occasion de rendre hommage aux trois membres fondateurs des Wailers, Peter Tosh, Bob Marley et Bunny Wailer tous aujourd’hui réunis dans l’au-delà, après la mort de ce dernier, début mars, à 73 ans, à Kingston, souligne Maxine Stowe, qui fut longtemps manageuse de Bunny Wailer.

Déception!

Le grand homme cherchait à accroître encore son audience hors de Jamaïque avant sa mort. “La plus grande déception de sa vie aura été son impossibilité de séduire le public afro-américain”, a affirmé Roger Steffens l’archiviste de référence du chanteur. Il y parviendra, mais après sa mort.

Une musique qui a conquis le monde

Pour Judy, “par bien des aspects, Bob Marley était notre étoile la plus brillante. Il a fait beaucoup en peu de temps.” Bob Marley qui aurait dit à son fils Ziggy avant de mourir : “L’argent ne peut pas acheter la vie”, a contribué à ouvrir la musique à de nouvelles influences. Bien que parti, il survit à travers sa musique unique, son héritage unique. D’ailleurs, depuis 13 ans et sans discontinuer, l’album de ses plus grands succès, “Legend”, figure parmi les 100 meilleures ventes aux Etats-Unis. “Cet homme a amené le reggae aux quatre coins du monde, absolument partout”, disait la chanteuse jamaïcaine Etana dans une interview publiée dimanche par le Jamaica Observer.

Quarante ans après, rapporte La Dépêche, la K-pop et le reggaeton, dont les chansons sont souvent dans une autre langue que l’anglais, ont conquis la planète, jusqu’au cœur de l’Amérique profonde. “Je n’ai pas eu le privilège de le voir en chair et en os, mais son œuvre n’en a pas moins influencé ma vie et ma vision des choses”, explique le journaliste jamaïcain Karyl Walker. “Bob Marley est, sans aucun doute, le fils le plus célèbre de la Jamaïque.”