Malgré la pandémie de la covid-19, les travailleurs du sexe en Bolivie ne chôment pas. Elles ont inventé une technique sanitaire qui leur permet de continuer en toute quiétude le travail. Il s’agit d’un imperméable qu’elles portent. En outre, elles utilisent un masque en papier, une visière en plastique et des gants. Vanesa, une mère célibataire avec deux enfants confie qu’elle doit travailler pour financer ses études.
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« Nos clients respectent la question de la sécurité, et nous prenons ces mesures pour notre sécurité, mais aussi pour la leur » dit-elle. Elle pulvérise également une solution d’eau de javel sur le poteau qu’elle utilise pour danser pour les clients de son bordel. « La combinaison de biosécurité nous permettra de travailler et de nous protéger » explique-t-elle.
Lily Cortes, représentante du syndicat des travailleurs du sexe en Bolivie, affirme que la situation est difficile pour tout le monde, mais que les restrictions font courir un risque énorme aux femmes. « Nous faisons aussi partie de la société bolivienne, nous sommes des travailleuses du sexe, des femmes, des tantes et des grands-mères qui doivent aussi se soucier de nos horaires de travail. Malheureusement, les travailleuses du sexe vont aller travailler dans la rue et le résultat sera pire » déclare-t-elle.
