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Bon à savoir : 5 réflexes à avoir en cas d’attentat terroriste

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Le terrorisme a pris une envergure internationale depuis quelques années et les attaques terroristes sont devenues de plus en plus courantes dans chaque coin du globe. La sécurité humaine est plus que jamais menacée plus qu’on aurait imaginé. Des attentats par ci, embuscades par-là (…), il n’y a probablement plus un jour où le sang ne coule pour des raisons terroristes. Cependant, peu de personnes savent comment réagir en cas d’attaque terroriste. Avec le Magazine avantages, nous vous proposons 5 réflexes essentiels.

Dans une rame de métro, un stade, un restaurant, une salle de concert, au bureau ou même dans la rue, comment doit-on réagir en cas d’attentat terroriste ? Nous ne sommes pas tous égaux face au danger : certains fuient, d’autres se couchent, restent debout ne sachant que faire… Finalement, quelle est la bonne attitude à adopter ?  Voici les 5 réflexes de base à avoir en cas d’attentat terroriste.

1- Aiguiser son sens de l’observation en toutes circonstances

Evaluer les plans de secours dans un immeuble, repérer les sorties d’un restaurant, s’installer loin d’une vitre dans un café pour éviter les éclats de verre si attaque il y a… Sans tomber dans la parano, il faut essayer de parer à toute éventualité en observant attentivement son environnement pour pouvoir agir plus rapidement en cas d’attentat. Cela peut aussi aider à relever les signes étranges : une valise abandonnée, un homme en doudoune en plein été ou tout autre fait hors du commun méritant qu’on y porte attention.

Bon à savoir : on peut signaler tout fait suspect ou individu étrange sur un site mis en place par le gouvernement. Evidemment, on évite les signalements intempestifs qui feraient perdre inutilement leur temps aux forces de l’ordre.

2- Se coucher sur le sol en cas d’explosion ou d’attaque armée

En cas d’explosion ou d’attaque armée, le 1er réflexe à avoir est de s’allonger par terre en jetant ses jambes en arrière pour atterrir sur le ventre et les mains (l’idée étant de faire vite pour gagner du temps). Si c’est possible, on se couche derrière un obstacle pour être au maximum protégé des éclats (derrière un canapé par exemple).

En cas d’explosion, on pense à se boucher les oreilles et à ouvrir la bouche pour créer une dépression afin d’éviter que le souffle, aussi appelé blast, ne cause des dégâts aux oreilles comme une déchirure des tympans.

Lire aussi: Menaces d’attaques terroristes en Côte d’Ivoire: un camion de Guillaume Soro immobilisé

En cas d’attaque armée, comme le but du tireur est de toucher le plus de monde possible, en général, il tire au niveau de sa poitrine, à hauteur d’homme :s’allonger par terre permet de se protéger des balles.

Il va de soi qu’en cas de mouvement de foule, on ne s’allonge pas à terre pour ne pas se faire piétiner. On essaye de trouver le plus rapidement possible un endroit où se cacher et duquel on peut mieux discerner les événements alentours.

3- Anticiper et adapter ses mouvements lors d’un attentat

Après s’être couché à terre, il faut prendre en compte son environnement et observer ce qui nous entoure pour pouvoir réagir avec discernement. Existe-t-il un danger imminent ? Que faire ? Y-a-t-il une meilleure cachette ? En cas d’attaque à main armée, on ne bouge pas, sous peine de recevoir une balle. Si on le sent, on peut s’essayer au « coup du dindon » : il s’agit de sortir sa tête discrètement et très rapidement de sa cachette pour savoir ce qu’il se passe autour. Cela permet d’anticiper et d’adapter nos mouvements en conséquence. Le but étant évidemment de s’éloigner le plus possible du danger et de se mettre hors d’atteinte.

Si on prend la décision de bouger de sa cachette, on se déplace furtivement, en restant le plus proche du sol pour essayer de ne pas se faire repérer. Et si l’on doit se déplacer avec une personne blessée ou désorientée, on ne tire surtout pas cette dernière par la main (l’on devient ainsi plus vulnérable) : on pose la main sur sa nuque et on le tient par la ceinture pour pouvoir le diriger plus facilement et éviter qu’il ne tombe. A savoir : il est plus difficile pour un terroriste armé de viser dans les escaliers, donc le mieux est encore de se rendre en hauteur si l’on en a la possibilité.

4- Se mettre à l’abri en cas d’attaque chimique

En cas d’attaque chimique (elle se reconnaît par la présence d’un gaz jaunâtre ou brunâtre et une sensation de picotements au niveau des yeux), on fuit la propagation du gaz en prenant la direction opposée et en se réfugiant si possible à l’étage. Autre réflexe : on ne touche surtout pas la lumière, la moindre étincelle pouvant provoquer une explosion.

5- Prévenir les forces de l’ordre

Une fois bien à l’abri et en sécurité, on prévient les forces de l’ordre. De nombreux numéros sont à disposition comme le numéro d’appel d’urgence européen, le 112 ou le 18 pour les pompiers. Cependant, si le danger est proche, on évite de se faire repérer en faisant du bruit avec son téléphone. Dans ce cas-là, on compose le 114 : numéro d’urgence créé à la base pour les personnes sourdes et malentendantes, il est uniquement accessible par SMS.

Face aux forces de l’ordre, on reste calme et on avance les mains en l’air : elles doivent toujours être bien visibles pour ne pas être confondu par les agents des forces de l’ordre, eux aussi dans une situation de stress, pour un terroriste.

Avec Benewebtv