TikTok a annoncé mercredi 4 mai qu’il allait étudier la mise en place du partage des revenus publicitaires avec les créateurs les plus en vue de la plateforme, se rapprochant du modèle déjà en place au sein de la concurrence.
“Nous allons commencer à étudier notre premier programme de partage des revenus avec des créateurs, des personnalités publiques et des éditeurs de presse”, a indiqué, dans un communiqué, la filiale du groupe chinois ByteDance.
Ne seront éligibles à la première phase de ce programme que les comptes affichant au moins 100.000 abonnés, a précisé TikTok, qui s’est dit décidé à “développer des solutions de monétisation (…) pour que les créateurs se sentent valorisés et récompensés”.
Devenu une plateforme vidéo majeure avec la pandémie, le site a longtemps pêché sur le plan de la monétisation de ses contenus, tardant à concrétiser le potentiel que représentait son milliard d’utilisateurs mensuels, seuil franchi l’an dernier.
Selon le site spécialisé Business of Apps, TikTok a dégagé, en 2021, un chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dollars, soit environ autant que Snapchat, qui ne revendique qu’un peu plus de 300 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.
Les grands réseaux sociaux proposant de la vidéo, tels que YouTube, Instagram ou Snapchat, avaient déjà mis en place, de longue date, des systèmes de partage des revenus, plus ou moins favorables.
TikTok a également annoncé l’évolution de son offre destinée aux annonceurs. Ces derniers pourront désormais être assurés de voir leurs publicités associées à des vidéos figurant parmi les 4% les plus populaires de la plateforme.
Cette nouvelle formule, baptisée TikTok Pulse, garantira également aux annonceurs l’association de leurs messages publicitaires à des contenus vérifiés et adaptés, pour améliorer l’efficacité de leurs campagnes.