Le rappeur français, Booba, qui vient de sortir son nouvel et dernier album, n’a pas du tout sa langue dans les poches. S’il n’est pas en train d’insulter, c’est qu’il se moque des autres.
« Je ne respecte pas les nouveaux ni les anciens, je suis l’ancêtre ». Tirée du morceau GP, qui n’est autre que l’introduction du 10ème et dernier album de Booba, cette phase est symbolique de la longévité de Kopp dans le rap. Un quart de siècle durant lequel il a grandement contribué à l’essor de ce courant musical et en est devenu l’un des piliers les plus importants.
En pleine promotion de son opus, il s’était entretenu par téléphone avec la RTS (Radio Télévision Suisse) le temps d’un entretien exclusif. Une entrevue à distance durant laquelle il s’est notamment confié sur ses 25 ans de carrière : « C’est presque impossible. En temps normal, j’aurais dû perdre la boule ou ne plus être capable de faire de hits ou être has-been mais bon. J’ai travaillé dur ça a payé », reconnaît-il. Il estime ensuite faire partie de la même trempe que les plus grands champions de ce monde : « On est quelques-uns comme ça, comme dans le sport à avoir de longues carrières, comme Mayweather, comme Cristiano Ronaldo. C’est du travail de tous les jours ».
Booba révèle également que son désir d’être Numéro 1 depuis tant d’années est l’un des principaux facteurs de sa longévité : « Cette peur d’échouer, cette envie de gagner, c’est ce qui me pousse quoi !” Prônant l’adage “un esprit sain dans un corps sain ». Booba explique que l’activité sportive est également inhérente à son bien-être : “C’est vital (…) C’est obligatoire le sport. Un animal dans la nature il fait de l’exercice dès qu’il se réveille, c’est obligatoire. Ça devrait être interdit de rester sur son canapé à manger des chips”.
Avec RapRnb.