Avec ses deux enfants, Luna née en 2014 et Omar en 2015, Booba est très protecteur. Le rappeur qui craint de les voir être confrontés si jeunes à la brutalité du monde a décidé de les déscolariser de l’école maternelle.
« Mon fils, je l’ai laissé deux jours. Le premier matin, je me suis caché, je l’ai observé de loin dans la cour de récré, et j’ai vu dans ses yeux qu’il était perdu, ça m’a cassé en huit », a-t-il confié en 2018. « Je préfère que mes enfants restent avec moi. Quand on sait ce que les humains sont capables de faire… Je m’en méfie comme de la peste, ce sont des démons ! ».
Une peur justifiée !
Invité de Léa Salamé au micro de France Inter le Jeudi 27 mai 2021, Booba, né d’un père Sénégalais et d’une mère d’origine belge et mosellane, a fait de poignantes révélations sur sa vie antérieure notamment sur sa relation avec son grand-père maternel.

Le rappeur a fait les frais du racisme de la part de son grand-père à cause de son métissage. Il avait honte que ses petits-enfants soient métis.
« Oui. Ça arrive souvent… Une fois, il devait garder mon grand frère, qui était petit, et il a dû l’emmener à son travail, et il l’a présenté comme le fils du concierge », a-t-il affirmé. « Moi ça me fait sourire, parce que mon grand-père je l’aimais quand même… Souvent c’est de l’ignorance, des chocs culturels, etc… », a-t-il confié.
Le rappeur n’en veut pas à son grand-père. Au contraire, il comprend sa gêne.
Avec Femme actuelle