Le conseil municipal de Bouaké, importante ville de Côte d’Ivoire, a adopté ce samedi 20 septembre 2025 son budget modificatif pour l’exercice 2025 : Neuf milliards de francs CFA.
Les élus réunis à la salle de mariage ont entériné cette enveloppe budgétaire dont près de quatre milliards destinés aux investissements, confirme l’AIP.
Fofana Mélombé présidait la séance. Le septième adjoint au maire représentait le maire empêché lors de cette troisième session du conseil municipal de l’année. Les conseillers municipaux ont examiné l’exécution des recettes et dépenses du deuxième trimestre 2025.

Mauvaise nouvelle au chapitre des rentrées d’argent. Le conseil a constaté une baisse des recettes communales au deuxième trimestre. La Commission des finances recommande l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de cette contre-performance.
Bref, il faut améliorer le recouvrement. « Ce budget vise à renforcer les capacités financières et opérationnelles de la mairie en vue de la mise en œuvre de projets prioritaires pour la population », précise le rapport présenté aux élus.
Les investissements hôteliers entrent dans les projets municipaux. Le conseil a validé une prise de participation de la mairie à hauteur de 12% au capital de la société Noom Hôtel. Cette participation se fait en compensation de la mise à disposition d’un terrain communal, selon FratMat.
L’opération permettra à la commune de bénéficier de retombées financières liées à l’exploitation de l’infrastructure hôtelière. Noom Hotels, groupe hôtelier panafricain créé en 2011, propose des établissements 5 étoiles dans les grandes villes africaines.
La coopération internationale occupe également l’agenda municipal. Les conseillers ont adopté une convention de partenariat entre la Direction générale des collectivités territoriales du Maroc et la Direction générale de la décentralisation et du développement local de Côte d’Ivoire.
Cette convention porte sur le financement de projets d’amélioration de l’autonomisation et du renforcement de l’employabilité des jeunes et des femmes. Plusieurs projets de coopération décentralisée avec la ville de Charleroi et certaines municipalités belges ont également été évoqués.
Enfin, ces partenariats visent l’échange d’expériences dans des domaines variés. Formation professionnelle, emploi des jeunes et appui à la gouvernance locale figurent parmi les axes de collaboration identifiés par les élus de la capitale du Gbêkê.