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Brexit : Boris Johnson présent à la table des négociations en juin

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Il y aura un acteur de choix à la table des prochaines négociations post-Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Boris Johnson participera personnellement aux discussions pour tenter de trouver un accord commercial avec Bruxelles à compter du 1er juin, a indiqué mercredi le négociateur britannique, David Frost. « Les deux parties s’attendent à ce que [ces négociations] se déroulent au niveau des dirigeants. C’est pourquoi, oui, le Premier ministre y participera », a déclaré David Frost devant des députés britanniques.

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Un nouveau cycle de négociations n’avait pas permis, mi-mai, de progresser vers la conclusion d’un accord qui devra déterminer la relation commerciale entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit, survenu fin janvier. Une période de transition est prévue jusqu’à fin décembre pour tenter de trouver un terrain d’entente. Les pourparlers doivent reprendre le 1er juin et toute prolongation de cette période transitoire, durant laquelle Londres doit continuer d’appliquer les règles européennes sans avoir voix au chapitre, doit être demandée avant le 1er juillet.

Mais Londres se montre inflexible : pas question de prolonger les négociations au-delà de fin décembre, au risque d’un « no deal » potentiellement dévastateur pour l’économie. « La politique du gouvernement est que nous n’étendrons pas la période de transition », et c’est une position « ferme », a insisté David Frost, interrogé par vidéoconférence. « Je pense que nous avons toujours attaché beaucoup d’importance à la liberté économique et politique à la fin de cette année et au fait d’éviter de continuer à faire d’importants paiements au budget européen », a-t-il ajouté. « Et bien sûr, cela sera réalisé en mettant fin à la période de transition à la fin de l’année. »

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Ces déclarations interviennent alors que le négociateur européen, Michel Barnier, s’est dit « ouvert » à un report, dans une lettre aux chefs de partis d’opposition britanniques, qui avaient plaidé auprès de lui pour une extension de deux ans de la transition. Faute d’accord et de prolongation, les échanges entre les deux pays seraient régis par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), érigeant brutalement de nouvelles barrières commerciales et causant d’importants coûts pour les entreprises importatrices des deux côtés et des retards à la frontière.

Pour éviter un tel scénario, Bruxelles propose un accord sans droits de douane ni quota en échange de concessions jugées inacceptables par Londres, notamment un alignement sur certaines normes européennes et un large accès aux eaux britanniques pour les pêcheurs européens.

Avec Le Pont