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Brexit: en cas d’un “no deal”, ces 20 pays africains subiront de grosses pertes

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Le Brexit en cours actuellement entre l’Union européenne et la Grande Bretagne ne touche pas que l’Europe, mais va au-delà des frontières de ce continent. En effet, selon un rapport publié le 10 avril par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), le Brexit aura des répercussions sur l’Afrique.

Le rapport stipule que vint pays africains perdraient 420 millions de dollars en cas d’un Brexit sans période de transition pour négocier d’éventuels accords bilatéraux

Le Maroc arrive en tête des pays du continent qui subiraient des pertes dans le cadre de ce scénario de «no deal».  Le Royaume chérifien risque en effet, de perdre 97,1 millions de dollars. Viennent ensuite le Ghana (-91 millions), la Tunisie (-49 millions), l’Egypte (-41 millions) et le Mozambique (-33 millions).

«Un Brexit sans accord  pourrait nuire aux petites économies qui ont des échanges commerciaux avec le Royaume-Uni.», a souligné la CNUCED.

Les exportations de nombreux pays en développement bénéficient d’un accès favorable au marché britannique grâce aux accords commerciaux bilatéraux et aux régimes préférentiels unilatéraux les liant à l’Union européenne (UE). «Les pays qui souhaitent conserver cet accès au marché doivent négocier – et rapidement – de nouveaux accords avec le Royaume-Uni.», a fait savoir le rapport.

La CNUCED a également indiqué qu’un Brexit sans accord profiterait cependant à 11 pays africains, dont l’Afrique du Sud qui gagnerait plus de 3 milliards de dollars dans le cadre de ce scénario. L’ile Maurice (220 millions de dollars), le Botswana (199 millions), les Seychelles (106 millions) et la Namibie (85 millions) seraient également parmi les plus grands gagnants d’un divorce brutal entre Londres et l’Union européenne.

Le marché britannique représente environ 3,5% du commerce mondial et le Royaume-Uni a importé l’an dernier, 680 milliards de dollars (604 milliards d’euros) de marchandises en provenance du reste du monde, selon le rapport de la CNUCED.