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Brexit : le ton monte entre le Royaume Uni et l’Union Européenne

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À l’approche de fin décembre, période de transition pendant laquelle les règles européennes s’appliquent sur le sol britannique, le chef du gouvernement conservateur britannique a répété que le Royaume-Uni ne transigerait pas sur son indépendance pour arriver à un accord de libre-échange.

“L’UE a été très claire au sujet du calendrier. Moi aussi. Il doit y avoir un accord avec nos amis européens d’ici au Conseil européen le 15 octobre pour qu’il entre en vigueur d’ici à la fin de l’année”, a souligné Boris Johnson. Si ce n’est pas le cas, Londres se retirera des négociations et “acceptera” ce résultat, redouté des milieux d’affaires pour ses potentielles conséquences économiques désastreuses en période déjà difficile en raison de la pandémie de coronavirus. 

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L’ambiance déjà très tendue s’est encore dégradée avec des informations du Financial Times. Selon ce dernier, le gouvernement britannique va présenter un texte de loi mercredi qui “éliminerait” la portée juridique de certaines parties de l’accord qui encadrait la sortie de l’UE le 31 janvier dernier, dont les réglementations douanières en Irlande du Nord. 

En vertu du protocole d’Irlande du Nord, cette province britannique devra suivre certaines règles de l’UE après la période de transition post-Brexit afin de garantir l’absence de frontière physique et éviter la résurgence de tensions dans cette région, ensanglantée par trois décennies de “Troubles”. Une porte-parole du gouvernement britannique a déclaré que celui-ci travaillait à “protéger la place de l’Irlande du Nord dans notre Royaume-Uni”.

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“Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté. C’est le gage de la confiance pour l’avenir”, a rappelé lundi le négociateur en chef de l’UE sur la relation post-Brexit, Michel Barnier, sur la radio française France Inter. De son côté, le ministre des Affaires étrangères irlandais, Simon Coveney, a jugé qu’un tel projet de loi serait une “manière très imprudente de procéder”.