Ce lundi 21 septembre, l’ancienne Première ministre britannique a accusé le gouvernement en place de menace à « l’intégrité du Royaume-Uni ». Ceci par rapport à la situation de l’Irlande du Nord face au Brexit.
Londres a provoqué la colère des Européens en présentant un projet de loi, en cours d’examen au Parlement, qui revient partiellement sur l’accord signé en janvier avec les 27 pays pour encadrer sa sortie de l’Union européenne, ce qui revient de son propre aveu à une violation du droit international.
Le texte contredit en particulier des dispositions spéciales prises pour l’Irlande du Nord, afin d’éviter un retour à une frontière avec la République d’Irlande qui pourrait fragiliser l’accord de paix de 1998 qui avait mis fin à trois décennies de violences.

«La volonté du gouvernement d’abandonner unilatéralement un accord international qu’il a signé conduit à questionner sa volonté de respecter pleinement l’Accord du Vendredi saint», a fustigé lors d’une séance au Parlement Theresa May, qui avait dû démissionner après s’être elle-même heurtée à l’épineuse question de l’Irlande du Nord.
Selon elle, ce revirement pourrait faire que « certaines communautés seront moins disposées à faire confiance au gouvernement britannique » et notamment affecter «la volonté des habitants d’Irlande du Nord de continuer à faire partie du Royaume-Uni ».
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Les députés voteront de nouveau sur le projet de loi la semaine prochaine, avant qu’il ne soit soumis aux «Lords», dans la chambre Haute du Parlement, pour des semaines d’examen approfondi.