L’histoire d’amour entre Emmanuel Macron et sa femme Brigitte a bien souvent fait parler d’elle.
Le président de la République française n’a pas seulement inspiré la création du nom commun et adjectif “macroniste”. Il a aussi son verbe.
En Afrique francophone, “macroniser” est utilisé dans le langage courant pour évoquer une situation amoureuse bien précise, comme le dévoile la journaliste Corinne Lhaïk.
“Les femmes trompées par leur mari pour une plus jeune -cela arrive, paraît-il- menacent de se venger : ‘Je vais te macroniser !’ Entendre qu’elles vont choisir un amant affichant quelques années de moins qu’elles. Cette génération qui sépare les dates de naissance de Brigitte et d’Emmanuel Macron laisse admiratif, jaloux ou perplexe”, peut-on lire dans l’ouvrage, pour lequel la Première dame a accepté de se confier sur son couple.
Une “famille comme les autres” malgré tout
Interviewée par Corinne Lhaïk, l’ancienne professeure affirme qu’elle et le chef d’Etat ont eu “une chance inouïe de [se] rencontrer” il y a maintenant 27 ans : “Nous sommes heureux ensemble, nous avons besoin d’être ensemble. La seule chose atypique dans notre couple, c’est la différence d’âge. Nous sommes une famille comme les autres.”
Sur RTL en juin 2019, Brigitte Macron avait concédé qu’être en couple est “encore plus compliqué”, compte-tenu de leur appartenance à deux générations différentes. Et mis les choses au point : “Il y a un mot que je déteste, c’est le mot cougar. Qu’est-ce que c’est que ce mot ? Ça ne correspond à rien. J’ai toujours été attirée par les hommes de mon âge.” Si son histoire avec Emmanuel Macron est une exception dans son parcours amoureux -elle était mariée à un homme de son âge avant d’épouser l’ancien banquier, elle reste néanmoins dans les mémoires… Et s’installe dans le langage.
Avec Gala